Philippe Brochard, 43 ans, ESSEC (08), dirigeant engagé, spécialisé dans la remise en performance durable d’organisation dans le monde de l’industrie et du retail avec une expérience internationale acquise chez Renault, Alstom et Auchan.

Philippe est passionné d’agriculture, d’impact positif et d’accompagnement des transitions indispensables en entreprises, quelles soient économiques, humaines, technologiques où climatiques. Il s’engage particulièrement sur des enjeux de souveraineté alimentaire et industrielle, d’inclusion et d’égalité des chances. Philippe a une approche globale des sujets, adressant simultanément les enjeux liés aux évolutions de la société, la culture d’entreprise, la data et la technologie, la performance des organisations et de ses talents, les fondations SI et Supply-Chain.

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Eveil du consommateur et inflation : ce grand paradoxe accélérateur des transitions économiques, sociales et climatiques de nos zones commerciales et de nos modes de consommation 

Résumé : Le citoyen n’a jamais été aussi éveillé, conscient de l’impact associé à son mode de consommation et de ses achats sur les transitions économiques, sociales et climatiques qui s’imposent à lui. Il en est ainsi pour sa santé et ses besoins personnels, mais également, dans sa zone de vie, pour l’impact sociétal que ces dépenses peuvent représenter dans la réduction de son empreinte carbone, sur les liens qu’ils contribue à tisser, sur le développement positif des entreprises et de l’emploi et sur son impact pour la maîtrise des ressources de plus en plus limitées, alimentaires et énergétiques.

L’accélération des phénomènes d’inflation alimentaire et énergétique a conduit à nourrir ce grand paradoxe, celui d’un consommateur éclairé qui souhaite une consommation de plus en plus positive, porteuse de sens et de progrès mais limitée par un budget personnel toujours plus contraint. Se pose ainsi le long et nécessaire ajustement de la structure de dépense des foyers, des arbitrages entre des dépenses incompressibles de plus en plus élevées, des loisirs, de la téléphonie et une alimentation dont le juste prix doit être accepté.

Des transitions majeures s’organisent dans la grande distribution alimentaire pour répondre à ces enjeux, projetant une reconfiguration complète des zones commerciales et de leurs activités toujours plus omnicanales et interconnectées. Face à ces défis, de nouvelles entreprises se développent, porteuses de ces enjeux de transition et capables de réconcilier impact positif, performance économique et évolution des modes de consommation.

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Diplômé de l'Ecole Normale Supérieure de Paris-Saclay, de l'Université d'Oxford et de l'ESSEC (spécialisation au sein de la Chaire d'Economie urbaine), j'ai acquis ces dernières années des compétences académiques mais aussi opérationnelles, au sein de cabinets de conseil en développement local (EY, Algoé) et de structures publiques (Ville de Paris, Conseil départemental des Yvelines). J'ai réalisé un doctorat en géographie et sociologie économique à Sciences Po Paris, en coopération avec la London School of Economics, portant sur la comparaisons des dynamiques métropolitaines du Grand Paris et du Grand Londres, en miroir de leurs gouvernances économiques respectives. Je suis aujourd'hui Professeur à la Chaire d'Economie urbaine de l'ESSEC et responsable pédagogique du Mastère Spécialisé Management Urbain et Immobilier. Mes domaines de recherche portent sur les moteurs de la dynamique économique des villes et des territoires, ainsi que de leurs équilibres sociaux et environnementaux, les choix de localisation des entreprises et des ménages, et le rôle de la gouvernance économique (publique/privée) des villes dans leurs dynamiques. 

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Titre :  Companies and territorial adaptation to climate change 

Résumé :  Climate change is one of the greatest  challenges of our time. Beyond the imperious necessity for mitigating its effects at a global scale, we must collectively start to adapt to its systemic consequences at urban and territorial levels, that will occur in the next thirty years whatever transition we launch now. This process of local adaptation to climate change relates to new economic models and investment strategies, as well as new ways for governing common resources that will increasingly rarefy, for which companies will play a crucial role. This presentation highlights research case studies that are being worked on at the moment, and argues that in any case we will have to come up with new forms of public-private coordination for governing our commons in the years to come.   

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Elise Gourier a obtenu un doctorat en finance du Swiss Finance Institute de l'Université de Zurich en 2013. Elle a passé deux ans comme chercheuse postdoctorale à l'Université de Princeton, puis a été nommée professeur assistant à l'Université Queen Mary de Londres. Elle est également chercheuse affiliée au CEPR. Les intérêts de recherche d’Elise comprennent la tarification théorique et empirique des actifs et l’économétrie financière. Elle travaille actuellement sur plusieurs projets visant à mieux comprendre les rendements des indices et actions cotés en bourse, ainsi que des fonds de capital-investissement. Elise a publié dans les meilleures revues académiques en finance, a fait des présentations lors de grandes conférences financières et a enseigné l'évaluation des actifs et l'économie financière. Elle a encadré des thèses aux niveaux Master et PhD.

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Greenwashing: How does it impact financial markets? 

Résumé : The mounting pressure from activists, investors and government agencies to tackle climate change has led some firms to provide misleading information about the environmental soundness of their practices. This phenomenon is often referred to as ‘greenwashing’. Does greenwashing have an impact on financial markets? We use artificial intelligence to show that it does. First, we find that the media has been reporting increasingly about greenwashing since 2015. This increase is driven by concerns about green assets, i.e., assets developed by the financial sector to incentivize and help companies to become greener. When the volume of media reports increases, investments into green funds slow down. Firms that are really green therefore suffer from less investments as well. Second, greenwashing induces uncertainty on how exposed firms really are to climate risk. The measurement of this exposure is crucial to guide green investors in their asset allocation. The second part of our project seeks to achieve a more granular understanding of the effects of greenwashing at the firm level. The main challenge to detecting greenwashing, however, lies in the ability to verify firms’ claims. The many communication channels that can be used for greenwashing make manual searches extremely resource-intensive. We develop an AI-based detection method which compares the communications of firms, through press releases and their websites, and matches them. Our method raises a red flag when the contents of these communications are related to sustainability, and do not match. The next step will be to analyze whether firms that are greenwashing more, according to our algorithm, are the firms that are the most impacted. 

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